-Mars 2022: le masque aux orties?

L’épidémie marque le pas en terme de décrue. Une remontée semble s’amorcer en France et dans d’autres pays européens. La vague sera probablement petite. Mais, elle existe.
Nous sommes à plusieurs milliers d’hospitalisations et plusieurs centaines de décès cette semaine en France.
L’actualité brûlante est autre avec le drame ukrainien.
Faut-il tout lâcher?
Les personnes fragiles sont plus nombreuses qu’on imagine. L’opinion publique s’est habituée, d’effrayante façon, à la surmortalité des personnes âgées et obèses. Elle n’entend pas que les personnes fragiles sont aussi les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées par maladie ou traitement de tous âges.
Enfants compris.
Il est évident qu’on ne porte pas un masque pour manger. Il est évident qu’on ne porte pas le masque en famille. La règle en cette période électorale est que nous portons le masque dans les transports et les lieux de soin.
Le reste appartient à la responsabilité individuelle.
Se tester si on se sent malade et faire le nécessaire pour ne pas contaminer les autres est autant responsable en santé respiratoire que sexuelle.
Que penserions-nous d’un partenaire sexuel qui ressentirait des symptômes gênants, mais coucherait avec nous sans se tester et sans capote?
En ce qui me concerne, je garde le masque dans les lieux publics et je me passe très bien de pop-corn.
J’ouvre les fenêtres.
Et vous?
